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GoLiver Therapeutics, un partenariat avec l’hôpital Paul Brousse à Villejuif

9 décembre 2019

Une médecine régénérative comme alternative à la greffe du foie

Nantes, le 9 décembre 2019. GoLiver Therapeutics, start-up membre d’Atlanpole Biotherapies spécialisée dans le développement de Médicaments de Thérapie Innovante, annonce la signature d’un protocole d’accord avec l’Hôpital Paul-Brousse (AP-HP, Villejuif, France), établissement spécialisé dans la prise en charge de pathologies hépatobiliaires et ayant déjà mené des essais cliniques de thérapies innovantes pour le foie. Ce protocole d’accord a pour objectif l’élaboration du design et la mise en place d’essais cliniques de phase I/IIa pour le traitement des insuffisances hépatiques aiguës.

Réparer le foie autrement

Les critères principaux de l’étude seront de démontrer que le traitement de GoLiver Therapeutics est bien toléré et apporte des premières preuves d’efficacité sur l’homme pour pallier le manque de greffons à transplanter en nombre et à temps. La première indication thérapeutique visée est l’insuffisance hépatique aiguë pour ensuite s’étendre à d’autres maladies hépatiques comme les cirrhoses décompensées.

 » Nous sommes très heureux de collaborer avec le centre hépatobiliaire de l’établissement hospitalier Paul Brousse qui est le premier centre de transplantation hépatique en France – avec environ 1701 transplantations en 2018 – et le troisième en Europe. Avec les experts en transplantation de l’hôpital, nous allons pouvoir définir le design et la mise en place des essais cliniques que nous comptons commencer d’ici quatre ans » indique Tuan Nguyen, Président de GoLiver Therapeutics.

 » GoLiver Therapeutics va franchir une nouvelle étape et nous sommes très fiers d’être à leurs côtés pour les aider sur les aspects concrets de la mise en oeuvre de l’essai clinique. La thérapie innovante qu’elle propose est riche d’espoirs pour les patients souffrant d’insuffisance hépatique aigüe. Bénéficier d’une source d’hépatocytes illimitée in vitro sans avoir recours à des foies donneurs est une véritable révolution. D’autant que l’on peut imaginer, à terme, des indications thérapeutiques plus larges comme la cirrhose, les cancers, la NASH (stéatohépatite non-alcoolique ou maladie du foie gras) « , précise le Professeur Didier Samuel, Directeur Médical de la transplantation hépatique de l’Hôpital Paul-Brousse.

Communiqué de Presse